Adressant la valorisation de l’innovation et la création de startups, Jacques Lewiner offrait un récit plaisant au cours duquel les auditeurs(ice)s pouvaient retirer des réflexions et des recettes pratiques tirées de son parcours multiple de professeur, directeur de laboratoire, inventeur et entrepreneur.
Voici quelques réflexions que j'ai emportées.
- Savoir associer le(la) chercheur (se) tout le long du processus innovant et ne pas le(la) laisser enfermé(e) dans son laboratoire est essentiel pour faire vivre l'innovation : porteur de la vision initiale de l'invention, le(la) chercheur(se) est déterminant(e) pour l'agilité qui doit être maintenue le long du processus innovant.
- Néanmoins, il faut s'attendre à ce que la personnalité particulière du chercheur puisse faire porter des risques à certaines étapes clefs (recherche d'investisseurs, intégration de la startup dans un grand groupe).
- Si le brevet (ou de tout autre dispositif de propriété intellectuelle) porte une dimension éthique (reconnaissance par la société du travail et de la prise de risque de l'inventeur), c'est aussi un instrument de management, notamment dans la phase de recherche d'investisseurs.
- La rédaction d'un brevet est une pratique particulière et il est avisé de faire appel à un professionnel pour assurer tant la portée technique que commerciale (revendications) de sa rédaction.
- Ce professionnel pourra attirer l'attention sur certains dispositifs de gestion (délai pour étendre un brevet à l'international, Agence pour la Protection des Programmes,...).
[1] Conférence dîner avec Jacques Lewiner : Valorisation de l'innovation et création de startups